J’ai commencé, croyant que je t’aurais à l’infini.
J’ai peut-être pas compris ta valeur, l’impact que tu avais sur moi et surtout ta vitesse de croisière. J’ai pensé que je profitais assez et à fond de ce que tu me permettais de vivre. Je ne comptais plus. J’avançais les yeux fermés, guidée par ces impulsions momentanées, par ces envies passagères et non-préméditées. Je ne voyais que les bénéfices de ta présence. Pas tous tes effets à long terme et les conséquences de mes choix.
Je ne t’écris pas aujourd’hui pour t’haïr. Au contraire. Je veux qu’on s‘aime. Qu’on reste ensemble, qu’on s’apprivoise et qu’on se fasse confiance. Que JE te fasse confiance surtout, toi, t’es déjà convaincu de mes victoires.
Je veux que tout ce qui nous restera à vivre soit beau, gratifiant, enrichissant et tellement de valeur. J’en veux plus de superficiel, d’inutile, de grosses parades colorées. Je veux le stock en concentré. Pur. Direct dans les veines.
Ça m’aura peut-être pris plus de temps que la moyenne, peut-être pas. Qui le sait vraiment au fond?
Je veux rester positive. C’est pas fini. C’est loin d’être fini. Heureusement.
Il me reste un peu de toi, encore.
Peut-être même beaucoup plus que j’ose le rêver. Mais maintenant, j’apprécie et je vis chaque instant qui passe. J’ai compris.
J’ai compris que tous les moments ne reviennent jamais. Qu’ils seront tous différents à jamais, qu’ils ne seront jamais vécus plus d’une fois.
J’ai compris qu’un jour je manquerai de toi, je manquerai de ta présence et souffrirai de ton absence. Notre histoire aura été éphémère, mais j’espère que je l’aurai attrapé, immortalisé en mots, en images et en souvenirs.
Je tâcherai de profiter de chaque instant que tu m’offres, de ce sablier qui s’écoule, de chaque minute que le décompte emporte sans remord.
Je te vivrai pleinement, toi, le temps.
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